Dans cette œuvre abstraite, une pierre se divise en deux mondes contrastés : le vert et le rouge. Deux couleurs opposées sur le ring du cercle chromatique, deux forces qui se repoussent autant qu'elles s'attirent. Une faille horizontale semble les déchirer irrémédiablement, comme une fracture profonde entre deux réalités incompatibles. Pourtant, une autre ligne, verticale cette fois, traverse la composition tel un lien fragile mais persistant.

Cette colonne de lumière éclatante agit comme une colonne vertébrale, un axe mystérieux où se joue l’équilibre entre séparation et union. Car la discorde n’est jamais absolue : ce qui divise peut aussi rassembler. Le vert et le rouge, combinaison chaotique qui ne se fond jamais vraiment, s’annulant presque l’un et l’autre, évoquent cette tension perpétuelle entre les contraires.

Avec "La Discorde", j’ai voulu représenter cette confrontation perpétuelle entre l’opposition et le lien, la fracture et l’attachement. Une métaphore visuelle de ces forces contradictoires qui, en fin de compte, façonnent l’essence même de nos existences.